21 juin 2006

NOUVELLES DES PATINEURS MAÎTRES MAINTENANT EN LIGNE

Plusieurs des derniers envois provenant de la liste de diffusion Masters Speed Skating News ainsi que les futures éditions seront dorénavant disponibles en ligne à :
http://mastersspeedskatingnews.blogspot.com/ .

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Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

COMPTE-RENDU D'ALAIN MEILLEUR - FINALE 2006


Première soirée à Calgary par une journée humide et nuageuse, l'attente de patiner semble s'éterniser mais finalement je me dirige vers l'anneau pour patiner à 18h30. Un peu de stress, un peu d'anxiété, bref j'arrive à l'anneau et WOW quel spectacle. Environ 150 patineurs de plusieurs pays différents qui défilent sur la glace (beaucoup de juniors), je suis très impressionné. Je regarde passionnément le tout et lentement je me dirige au centre de l'anneau par le tunnel. J'embarque finalement sur cette fameuse glace «The fastest ice on earth» et dès les premiers coups de patin, ouf avec les vortex de vent créés par les autres patineurs, tout glisse à merveille. Une pointe de vitesse et tout glisse comme si les patins collaient à la glace mais en fait ce sont les lames qui mordent très facilement, donc dès le départ une grande sensation de confiance. Toutefois, l'air sec et peut-être l'altitude me rappelaient à l'ordre. Je file un petit bonheur et tout en se baladant dans le corridor de réchauffement, on pouvait se faire frôler par quelques malades faisant des tours dans les 30 secondes. Après une bonne heure de pur plaisir, il était temps de se faire sortir par les 2 zambonis, ce qui fût fait.

Le lendemain, un après-midi complet à regarder la dernière épreuve de coupe du monde. Une autre étape de petit plaisir. Que dire des courses, de l'atmosphère induite par la foule où tous les billets étaient vendus. On y trouvait des néerlandais, des norvégiens en grande quantité en plus des «locals». Cindy a été superbe mais ma préférée a été Martina Sablikhova une tchèque, qui a terminé deuxième au 5000m. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle arrivait à faire que 6 pas dans les droits puis 12 à 14 pas dans les courbes. Superbe.

Arrive le lundi où je me suis entraîné le matin puis en après-midi cette fois-ci avec Martine Charbonneau. Très excité encore, je ne pouvais m'empêcher de quitter la glace, résultat : en me couchant mon pouls de 60 battements/seconde, était à 85 et encore à 80 le lendemain matin pour le début des courses, un 500m. Sans contredit la course, comme tous les autres 500m, me stresse un peu. Je me prépare, je me réchauffe, je prends le départ et ... je patine comme une moppe empaillée. Bref, au bout de 250m, je repends le dessus et je finis un peu plus en force pour 45,90 secondes. Pas si mal, mon meilleur temps étant 48,35, mais ma course pouvait se classer facilement dans un musée des horreurs.

Après cette première épreuve et un peu de repos, je me prépare en après-midi pour un 3000m. Plus relax et plus confiant, je me concentre sur l'aspect technique et je vise un temps de 4'50 à 4'55 alors que mon meilleur se pointe à 5'15. Je prends le départ, un peu lent, tout va bien, je pousse sans trop de fatigue. À la ligne d'arrivée, je fixe furtivement le chrono et je vois un 4'40 mais comme nous étions en quartet, j'en conclue que ce temps ne s'adresse pas à moi... Pourtant, c'était bien le bon à mon grand étonnement ! Est-ce croyable? Et oui, rien d'extraordinaire mais très gratifiant.

Le lendemain, un petit 1500m, ma distance fétiche. Je pars confiant en me fiant sur le 3000m de la veille. Bon départ, bon virage tout va bien et cette fois je vois bien le 2'12 apparaître alors que mon record personnel s'accrochait depuis longtemps à 2'29. Le soir, je me mets à réfléchir. Que voulez-vous, ce sont des choses qui doivent arriver quelques fois dans une vie... Je pense au 5000m et comme j'aime calculer alors je calcule. Mon objectif avant d'arriver à Calgary était de faire en bas de 9 minutes entre 8'30 et 8'40. Je constate que des tours un peu plus lents au 5000m en se basant sur le 3000m pourrait me permettre de faire en bas de 8 minutes. Dans ma tête, j'ai commencé à y croire. Pour y croire encore un peu plus, j'ai décidé pour la première fois de ma vie de polir doucement mes lames et même le côté des lames. Le matin, j'ai demandé à Martine d'afficher les temps au tour à l'aide des blocs typiques des entraîneurs. Le départ est lancé ... je pars rapidement, consciemment, je ralentis un tout petit peu afin de bien maintenir mon rythme. Martine affiche les temps, tout va bien. Elle m'affiche un 38 secondes, cette fois je me donne un coup de pied au cul. Je refuse d'avoir des tours supérieurs à 38 secondes et ça marche. À deux tours de la fin, l'affaire était dans le sac, j'en étais certain car je ne sentais que très peu de fatigue. Temps final 7'52,71, wow j'ai pulvérisé mon ancien record de 71 secondes. À la fin de la course, j'ai réussi à partager mon bonheur avec Gaston qui était sur la piste puis avec Martine.

Le message que je vous lance quand on patine à Calgary, il est très simple : crois en toi et la glace t'aidera.


Prochain rendez-vous peut-être en octobre et bien entendu à la fin février pour le championnat du monde. Je salue en même temps mes amis néerlandais dont certains avaient entre 30 et 40 d'expérience en patin dont le grand champion Victor van Den Hoff. Les voir patiner me donne des balises à atteindre pour le mondial. Finalement, un mot doux pour la plus grande sprinteuse canadienne Catriona Lemay-Doan. Présente presque tous les jours, très accessible et d'un charme incontournable, elle m'a expliqué ses secrets pour un bon 500m et en français... alors tenez-vous bien pour l'an prochain.


Alain Goode Meilleur

CALGARY OLYMPIC OVAL FINALE 2006 – COMPTE-RENDU DE MICKEY KUPCHYK

Plus de 300 patineurs provenant de plus de 10 pays ont pris part à cet événement à Calgary du 21 au 25 mars. Mickey Kupchyk du club de patinage de vitesse de Régina en Saskatchewan fut parmi les patineurs maîtres participant et il nous fait part de son histoire incroyable et amusante.

Félicitations à Mickey qui a réussi un nouveau record canadien chez les hommes Maître 3 (50-59 ans) pour le 1500m en style olympique avec un temps de 2 :12,86.

Tous les résultats sont disponibles en ligne à http://www.oval.ucalgary.ca/Long_Track.asp


Jour 1 L’entraînement
Je suis arrivé à Calgary lundi le 20 mars pour participer à l’ING Olympic Finale 2006. Durant toute la fin de semaine, plus de 300 patineurs provenant de 10 pays différents participeront à cet événement. De l’aéroport, je me rends rapidement à l’anneau de glace qui est situé sur le campus de l’Université de Calgary. En entrant dans le hall d’entrée de l’anneau, je ne me sens aucunement intimidé puisque j’avais patiné quatre semaines auparavant sur une glace intérieure à Milwaukee. Cette assurance est disparue bien rapidement.
Les patineurs des équipes olympiques canadienne, américaine, chinoise et japonaise sont sur la glace pour un entraînement. Des noms comme Dankers, Klassen, Wotherspoon, Morrison, Groves, et Remple patinent en train. Je m’assois durant une heure dans les gradins, hypnotisé par ces athlètes d’élite. Jusqu'à ce vous le voyiez en personne, vous ne pouvez vous imaginer la vitesse de ces patineurs. Qu’est-ce je fais ici ?
À 18:00, je suis de retour pour une pratique avec le Groupe C. Les patineurs de l’équipe olympique font parties du groupe A, les patineurs de l’équipe de développement dans le groupe B et le groupe C regroupe tous les autres patineurs. Je me trouve une place pour m’asseoir près de quelques patineurs maîtres ; mon slogan est la sécurité par le groupe. La glace est d’une couleur laiteuse et ressemble presque à du plastique. Plus tard, on m’a expliqué qu’on ajoutait quelque chose à l’eau, qui fait remonter l’oxygène à la surface ce qui rend la glace plus rapide. En tout cas, cette façon de faire fonctionne car la glace est très rapide.
Deux heures plus tard, je retourne sur les bancs et je rencontre Cor Zwaal, un néerlandais de 60 ans. Il patinera vendredi et samedi (500m et 1000m), et sera aussi l’entraîneur durant le reste de la semaine. Il me demande d’où je viens et avec qui je suis venu. Quand je lui dis que je viens de Régina et que je suis venu seul, il s’offre d’être mon entraîneur pour la semaine. Super, quelqu’un pour me donner mes temps au tour !
Pour l’entraîneur de l’équipe nationale néerlandaise, entraîner voulait dire bien plus que de crier les temps de mes tours !

Jour 2- L’entraîneur
7:00 je me rends à l’anneau pour un entraînement. A tout moment, il y au moins 75 patineurs sur la glace. Les « skins suits » de Team Canada et Team USA brillent au passage des patineurs. OK, maintenant, je commence vraiment à être nerveux et ce n’est qu’un entraînement. C’est comme pour nager, à un point on doit se jeter à l’eau.
J’embarque sur la glace avec mon habit noir et vert de Régina et je commence à prendre de la vitesse dans le couloir de réchauffement. Je me glisse derrière une femme de la Chine qui patine à un rythme confortable. Regarde Maman, je patine. Soudainement, elle accélère et passe de 20 à 45 à km/h en 10 coups de patin. C’est une bonne chose qu’il n’y ait pas de mouche à l’anneau car je les auraient toutes avalées tant j’étais étonné.
C’est le temps pour moi d’essayer quelques accélérations. Juste au moment où j’atteins une grande vitesse, Arne Dankers me dépasse par la droite à une telle vitesse que j’ai l’impression de ne plus avancer. Le peu de confiance que j’avais a maintenant complètement disparu avec le courant d’air laissé par lui.
Assis sur le banc, je me demandais si je pourrais attraper le prochain vol de 10:00 de WestJet pour Régina lorsque Cor arrive et dit : « Alors, tu es bien réchauffé et prêt à commencer ? ».- « Oh je suis certainement prêt mais plutôt à rentrer à la maison ». « Tout ira bien » me répond-il pour me rassurer et continue « fais ton possible et amuse-toi ». Combien de fois ai-je dit la même chose à mes enfants ?
Cette semaine, je ferai les distances du programme court masculin « allround » ARS (500m, 1500, 3000 et 5000) et ce matin débute avec le 500m.
Heureusement j’ai été pairé avec un autre patineur maître de Québec Gaston Roy. Lorsque le départ est lancé, je fais mon habituel départ médiocre et accélère jusqu’au bout du premier droit. Au moment où je sors du premier virage, j’aperçois Cor sur la glace au milieu de mon corridor comme on voit aux olympiques. Il balance ses bras frénétiquement d’un côté à l’autre et crie : « bouge tes bras, pousse, pousse, POUSSE ! » Je n’en reviens pas et j’essaie de faire mon possible.
Pendant le tour de “warm down”, Cor vient me rejoindre et dit: “Ton départ n’était pas bon ainsi que ton premier virage mais tu as repris de la vitesse après et fini fort. Un bon temps, ton meilleur temps par une seconde et demi. Je n’ai pas su comment lui dire mais il m’a totalement effrayé, alors je n’ai rien dit. « J’ai aussi remarqué que tu as beaucoup joué au hockey, nous devrons travailler les départs. Tu perds trop d’énergie et tu perds de la vitesse ». Combien de fois Doug et Dave m’ont dit la même chose durant une pratique. Les vieilles habitudes sont difficiles à changer.
Cor interpelle un des patineurs de l’équipe néerlandaise et dit quelque chose en néerlandais. « Dennie va te montrer comment le faire. Tu vois, 6 à 8 petits pas rapides et par la suite on allonge avec force sur les côtés. Facile ». J’imagine, si j’avais commencé à patiner lorsque j’avais des couches comme Dennie ça serait alors plus facile.
La prochaine course n’est que dans trois heures, il est temps pour une pause salle-de-bain. Lorsque j’approche la salle-de-bain la plus proche, je m’aperçois qu’elle a été magiquement transformée en salle de contrôle anti-dopage. Nous ne sommes définitivement plus au Kansas.
Tous les athlètes sont continuellement actifs:étirements, course, vélo et sauts. J’observe deux patineurs roumains effectuant des sauts statiques une marche à la fois du bas au haut des gradins. Ensuite, ils refont tout cela mais deux marches à la fois. Maintenant, ce n’est pas croyable, ils le refont mais cette fois trois marches à la fois ! Ça a l’air que je serai le seul à boire du Pepsi dans le coin.
Cor me retrouve et me dit de me préparer pour le 3000m. Il me demande comment je patine cette distance normalement. Je lui réponds que puisque c’est une plus longue course, je préfère commencer lentement, faire de bons virages et travailler les droits. « Non, non, non, c’est pas la bonne façon. Je veux que tu partes vite, pousses fort et accélères dans le premier virage. Continue à prendre de la vitesse dans le droit et travaille fort dans le second virage. Ensuite, je veux que tu relaxes et glisses dans le droit suivant. Ensuite, travaille tous les virages et ne perd pas de la vitesse. Patine détendu et glisse dans les droits. Quel temps fais-tu ? » Je lui explique que j’ai fait 4:51 à Milwaukee lors d’un départ de groupe. « Ça veut dire 37,5 à 38 secondes au tour ». Il connaissait par cœur les temps nécessaires.
Pour le 3000m, nous faisons des départs en quartette, c’est-à-dire deux patineurs partent ensemble et lorsqu’ils ont déjà patiné un demi tour, la deuxième paire prend le départ. Cette façon de faire permet de gagner du temps.
Pour cette course, je suis pairé avec Coen VanBeek des Pays-Bas. Il est dans la trentaine et n’a pas une once de graisse sur lui. Envoyez–le en Saskatchewan et on va mettre un peu de gras sur lui. Mon départ est mieux réussi que pour le 500m. Lorsque je patine sur le droit après un tour complet, Cor tient un panneau montrant 3.3 et crie : « bien, continue comme cela ». En le dépassant, je réalise que j’ai fait 33.3 secondes au tour et je n’avais jamais fait un tour à 33. Le tour suivant: 34.2. « Bien, relaxe dans les droits ». Trois tours plus tard, mes temps ont un peu augmenté mais je maintiens le 38 sec.
Avec seulement un tour et demi à faire, le désastre arrive. Mes verres de contact s’assèchent. A la fin du droit, mes deux verres de contact s’envolent de mes yeux. Arrêter pour les chercher ne semblait pas une option, j’ai donc continué aveugle comme une taupe. À mi-chemin dans le virage, je patine sur un bloc et je commence à glisser. C’est incroyable le nombre de choses qui nous traversent l’esprit lorsqu’on glisse à reculons sur le derrière à travers deux corridors sachant que l’inévitable collision avec les matelas arrive. Comme par exemple, pourquoi est-il si difficile d’enlever le scellant argent d’une nouvelle bouteille de ketchup ou pourquoi n’ont-ils pas choisi des joueurs plus jeunes pour l’équipe de hockey olympique ?
À la fin de la course, Coen Vanbeek, vient me voir et me demande si j’allais bien et dit ensuite: « Je voulais te remercier ». Je lui demande pourquoi et il me répond : « Tu es parti si vite que j’ai essayé de te suivre le plus longtemps possible. A la fin, j’ai réussi mon meilleurs temps en retranchant 20 secondes », dit-il ravi.
Cor a bien rit lorsque je lui expliqué ce qui était arrivé. « C’était une excellente course jusqu’à ce que tu tombes, tu aurais fait 4:28 ». Mon Dieu, j’aurais battu le record canadien Maître 3 par 30 secondes !
J’avais maintenant très hâte à demain.

Jour 3 - Le record
L’entraînement semble différent aujourd’hui. Pourquoi les autres patineurs semblent-ils patiner plus lentement que hier ? Étrange.
Lorsque j’étais assis au banc à essuyer mes lames après l’entraînement, un homme distingué dans la soixantaine marche vers moi et dit : « Je patinais derrière toi dans le 3000m hier et tu as dû te lever rapidement après ta chute ». Je lui ai répondu que c’était dommage que je ne me sois relevé plus vite car j’aurais battu le record Maître 3. « Je l’ai remarqué lorsque j’ai vu ton temps » m’a-t-il répondu très sérieusement.
« Nous allons être pairé ensemble pour la course du 1500m ». Je lui ai répondu que j’avais hâte car j’avais une chance de battre le record. J’ai ensuite pris dans mon sac une feuille des records canadiens pour la lui montrer. En pointant le nom de Ronald Johnston, je lui dis de regarder comme il est incroyable car il possède la plupart des records depuis 10 ans. Premièrement, il obtient tous les records dans la catégorie Maître 3 et lorsqu’il tombe dans la catégorie Maître 4 à 60 ans il obtient aussi de nouveaux les records avec des temps encore inférieurs aux précédents records. Il me sourit et se présente : « Je m’appelle Ron Johnston ».
À ce moment, tout a semblé s’arrêter. Tout est devenu calme. Tout le monde à l’anneau s’est retourné pour me regarder. Ils voulaient tous voir qui s’était mis les pieds dans le plat.
Cette fois, j’ai mieux sauvé la situation que lors de ma chute hier. Je lui ai expliqué qu’il y avait plusieurs choses que je désirais accomplir cette semaine dont rencontrer Ronald Johnston. Ron a souri patiemment et j’ai continué de vanter ses exploits et comme il m’a motivé. Nous avons passé une demi-heure à faire connaissance. J’ai appris que Ron est un professeur en génie électrique à l’Université de Calgary et espère prendre sa retraite dans les prochains mois.
Lorsque Cor vient me rejoindre durant le réchauffement. Je lui demande si je devrais patiner le 1500m de la même façon que le 3000m. « Non, non, non, le 1500m est totalement différent du 3000m. Je veux que tu y ailles encore plus fort que hier. C’est un sprint ». Un sprint ? Ce n’est pas un sprint d’où je viens mais c’est lui l’entraîneur, donc je vais faire ce qu’il me dit. « Je veux que tu ouvres rapidement et fais des tours dans les trentes ». Je dois mal entendre. Est-ce qu’il a dit tous les tours dans les trentes, je viens de faire pour la première fois mon premier tour à 33 secondes et maintenant il veut tous les tours à trente !
Les souvenirs de cette course ne sont que flous. Je me rappelle seulement de mon premier tour à 32.3 secondes. Après je n’avais que des œillères. J’étais étourdi à cause du manque d’oxygène lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée. J’ai rejoint Cor au milieu de la piste qui arborait un immense sourire. Il a levé la main pour me donner le « high five » et a seulement dit « excellent ». C’était un record personnel de 10 secondes. Il savait que nous avions le record.
Plus tard, lorsque nous étions près des gradins, Cor a appelé une de ses bonnes amis: “Catriona vient ici je veux te présenter mon ami Mickey Kupchyk. Il vient de battre le record canadien dans la catégorie Maîtres 3 au 1500m. Je me retourne pour voir Catriona Lemay Doan marcher vers nous avec un grand sourire. Elle a serré ma main avec vigueur comme seule une fille des prairies sait le faire et m’a félicité. A ce moment, je dû corriger Cor et j’ai expliqué que je n’avais pas battu le record seul mais que nous l’avions fait.
Je lui ai dit qu’il était temps que je rencontre quelqu’un d’autre de la Saskatchewan. Elle m’a souri et dit : « Vous ne saviez pas que nous sommes tous de la Saskatchewan et ceux qui ne le sont pas, aimeraient l’être ! Lorsque nous avons posé pour la photo, elle a mis son bras autour de mes épaules comme un grande sœur.
Je m’apprêtais à partir, revivant ces moments comme si j’avais gagné la médaille d’or aux Jeux Olympiques, lorsque Cor m’arrête « je veux 3 secondes de moins demain au 1500m ». C’était le temps d’arrêter de rêvasser et commencer à me préparer mentalement à ce que je devais faire demain.

Jour 4 - Rencontre avec la star
De retour à l’entraînement à 7:00. Juste à ce moment, le soleil du matin entre par les fenêtres pour illuminer la piste. Soudainement, je la vois arriver sur la piste, notre reine canadienne du patin de vitesse, Cindy Klassen. Je m’assoie pour la regarder faire des tours sans effort perceptible pendant que son entraîneur lui crie ses temps au tour : « 32.0, 32.1, 32.0 ». C’est de la poésie à son état pur, aucun effort perdu.


Au moment où elle s’approche dans le corridor de réchauffement, je devais absolument lui demander si je pouvais prendre une photo d’elle. Elle me répond avec un grand sourire : « Si ça ne te dérange pas, pourrait-on le faire après mon entraînement ? ». Oui je crois pouvoir trouver du temps après.
Sur la glace, je commence à prendre de la vitesse. Je vois alors Cindy sur la piste effectuant encore un tour du tonnerre. Zut et puis je vais essayer de la suivre. J’ouvre la machine et je me lance à sa poursuite. En approchant la vitesse Mach 1, je commence à voir des étoiles à cause du manque d’oxygène au cerveau. Peut-être que ce n’était pas une si bonne idée après tout. Je la laisse poursuivre son entraînement en me consolant que j’aie presque réussi à la suivre durant un tour.
Une heure plus tard, je suis assis sur mes genoux pour aiguiser mes patins, lorsque j’entends une voix : « On pourrait faire cette photo maintenant. » Je lève mes yeux pour voir le visage angélique de Cindy me souriant. Que c’est approprié d’être à genoux, je n’étais pas digne d’elle. Après la photo, elle est restée quelques instants et nous avons bavardé. Je l’ai félicité pour tous ses résultats olympiques, mais elle ne voulait rien écouter de tout cela et dit humblement : « toute l’équipe a été fantastique et je suis fière d’en faire partie». L’équipe masculine de hockey olympique pourrait apprendre beaucoup d’elle. Je lui ai dit que j’avais fait des compétitions en janvier à Winnipeg et lui ai demandé si elle s’ennuyait de patiner là-bas à -28C. Elle est partie à rire, « Winnipeg oui, le froid non ». Deux jours plus tard, elle a battu un nouveau record du monde au 1000m et a reçu la bourse de $25 000.
C’est le temps de parler stratégie avec Cor. Je lui demande si on fait la même chose que hier. « Non, non, non. Aujourd’hui, je veux que tu y ailles encore plus à fond. Je veux que tu pousses, pousses, pousses jusqu'à ce que tu crois mourir. Ensuite, je veux que tu passes la ligne d’arrivée ». Qu’est-ce qu’il a dit à propos de mourir encore ?
Une ouverture rapide, un premier tour rapide, un second tour plus rapide et ensuite les jambes ne répondent plus. Le dernier tour donne l’impression de patiner dans des bancs de neige de deux pieds en Saskatchewan. Je réussi de peine et de misère à passer la ligne d’arrivée avec deux centièmes de seconde plus rapide que hier. Durant les tours de repos, Cor vient me rejoindre et dit « tu vois, tu peux aller plus vite. Tu dois augmenter ta résistance ». Non, maintenant je dois aller me coucher et mourir à quelque part.


C’est le temps maintenant pour le redoutable 5000m. Apparemment, il y a des gens aux Pays-Bas qui considèrent cette distance comme un sprint. En marchant autour de l’anneau pour repérer les bonbonnes d’oxygène, je me dis qu’ils sont définitivement fous. La seule fois où j’ai patiné un 5000m, c’était un départ de groupe pour s’amuser. Je ne connais pas la stratégie pour cette course et j’essaie donc de glaner ici et là des trucs. En gros, tout le monde semblait dire que la course ne commence pas avant le 8ième tour, on doit conserver assez d’énergie pour être capable de terminer.
Cela va me demander un effort suprême pour descendre sous les 8 minutes. En regardant les trois paires avant moi, c’est la voix de la maturité qui me parle. Dans les quarantes pour un homme de 50 ans sera suffisant aujourd’hui. Après 11 tours de suite à quarante, j’entends dans ma tête la voix de mon entraîneur de chez-moi Dave Beitel : « ça sert à rien de sauvegarder de l’énergie pour la maison, laisse tout ce tu as sur la glace ». Alors, j’essaie d’aller chercher les dernières gouttes d’énergie restantes et je mets tout le paquet pour le dernier tour. C’est fait.
“Excellent Mickey, tu as patiné des tours constants » dit Cor en souriant. « Tu as patiné un course techniquement parfaite pour le niveau d’habilité où tu es rendu ». Tout un éloge pour le maître entraîneur, mais je savais ce qui venait. « Si tu avais patiné en partant à 39, alors tu aurais pu aussi bien maintenir un 39 au lieu de 40 ». La prochaine fois mon ami.
Assis sur le banc et rangeant mes patins pour la dernière fois cette année, je vois Ron Johnston s’approcher. Il me salue chaleureusement en me donnant la main et sourit : « C’est à toi maintenant de posséder des records pour un certain temps ». Et c’est vrai, les records ne durent qu’un certain temps, ils finissent par être battus.

Épilogue
J’essaie de m’endormir sur le vol de Westjet qui me ramène à mon épouse et mes enfants à Régina. Je suis complètement épuisé mais incapable de dormir. Cette semaine fantastique tourbillonne encore dans ma tête : l’anneau, les courses, l’atmosphère et les nouveaux amis. Il y a seulement 14 mois que j’ai mis pour la première fois des patins de vitesse à l’anneau de glace extérieur, balayé par le vent à Régina. Quelle belle fin pour une première année de patin de vitesse.
Les gens sur l’avion doivent se demander à quoi pense cet homme avec ce sourire. Ils ne le sauront jamais tant qu’ils n’auront pas mis des patins de vitesse.


Texte de Mickey Kupchyk
Traduit de l’anglais par Anika Bédard

RECORDS CANADIENS ET NORD-AMÉRICAINS MAÎTRES

Patinage de vitesse canada a publié dernièrement les records à jour de la saison 2005-2006

Félicitations aux patineurs maîtres qui ont obtenu ces nouveaux records:

Agatha Van Der Starre (Burnaby) (Femmes 70+)
Courte piste-Canada
- 1500m: 3:59.18 (Esquimalt - Mars 13/06)
Courte piste-Nord-américain
- 500m: 1:18.20 (Kamloops - Mars 25/06)
- 777m: 2:05.51 (Kamloops - Mars 26/06)
- 1000m: 2:41.67 (Kamloops - Mars 24/06)
- 1500m: 4:26.88 (Kamloops - Mars 26/06)

Judy Van Hyfte (Red Deer) (Femmes 50-59)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur - Canada
- 1500m: 2:36.42 (Calgary - Janvier 14/06)
Courte piste-Canada
- 1000m: 1:58.02 (Red Deer - Novembre 19/05)

Jan Zurcher (Direct) (Femmes 50-59)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur - Nord -américain
- 500m: 48.90 (Salt Lake - Janvier 29/06)
- 800m: 1:19.59 (Salt Lake - Janvier 28/06)
- 1000m: 1:42.19 (Salt Lake - Janvier 28/06)

Kaari Cox (GMSA) (Femmes 40-49)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Nord-américain
- 1000m: 1:36.87 (Salt Lake - Janvier 28/06)
- 1500m: 2:29.08 (Salt Lake - Janvier 28/06)
- 3000m: 4:59.32 (Salt Lake - Janvier 29/06)

Patricia Tank (Michigan) (Femmes 30-39)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Nord-américain
- 1000m: 1:39.28 (Salt Lake - Janvier 29/06)
- 1500m: 2:36.32 (Salt Lake - Janvier 29/06)
- 3000m: 5:17.19 (Salt Lake - Janvier 28/06)

Peter Blokker (CB) (Hommes 70+)
Courte piste-Nord-américain
- 500m: 1:10.22 (Kamloops - Mars 25/06)
- 777m: 1:47.54 (Kamloops - Mars 26/06)
- 1000m: 2:20.85 (Kamloops - Mars 24/06)
- 1500m: 3:32.91 (Kamloops - Mars 2606)

Gary Link (Vernon) (Hommes 60-69)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Canada
- 3000m: 5:29.97 (Calgary - Janvier 15/06)
Courte piste-Canada
- 1500m: 2:50.75 (Fort St. John - Mars 12/06)
Courte piste-Nord-américain
- 500m: 54.45 (Kamloops - Mars 25/06)
- 777m: 1:26.17 (Kamloops - Mars 26/06)

Bob Irvine (Calgary) (Hommes 50-59)
Longue piste départ de groupe anneau extérieur-Canada
- 500m: 43.74 (Red Deer - Janvier 22/06)
- 1000m: 1:30.74 (Red Deer - Janvier 21/06)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Canada
- 500m: 42.51 (Calgary - Janvier 14/06)
- 1000m: 1:25.63 (Calgary - Janvier 15/06)
- 1500m: 2:08.67 (Calgary - Janvier 14/06)

Brian Johnston (Edmonton) (Hommes 50-59)
Longue piste départ de groupe anneau extérieur-Canada
- 1500m: 2:19.95 (Red Deer - Janvier 21/06)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Canada
- 3000m: 4:39.17 (Calgary - Janvier 15/06)

Boris Leikin (Direct) (Hommes 50-59)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Nord-américain
- 500m: 39.38 (Salt Lake - Janvier 29/06)
- 800m: 1:02.55 (Salt Lake - Janvier 28/06)
- 1000m: 1:20.11 (Salt Lake - Janvier 28/06)
- 1500m: 2:10.75 (Salt Lake - Janvier 29/06)

Al Overend (Calgary) (Hommes 50-59)
Courte piste-Canada
- 500m: 50.40 (Medicine Hat - Mars 4/06)
- 777m: 1:21.04 (Red Deer - Novembre 20/05)
- 1000m: 1:46.92 (Calgary - Février 19/06)

Lynn Sugden (Edmonton) (Hommes 50-59)
Longue piste style olympique anneau intérieur-Canada
- 1000m: 1:24.18 (Calgary - Janvier 8/06)
- 1500m: 2:11.84 (Calgary - Janvier 7/06)
- 3000m: 4:44.35 (Calgary - Novembre 26/05)

Blaine Hill (Alberta) (Hommes 40-49)
Courte piste-Nord-américain
- 777m: 1:17.97 (Kamloops - Mars 26/06)

Brad Hudey (Regina) (Hommes 40-49)
Longue piste style olympique anneau intérieur-Canada
- 500m: 40.10 (Calgary - Janvier 7/06)
- 1000m: 1:17.48 (Calgary - Janvier 6/06)

Drew Schemmer (Calgary) (Hommes 40-49)
Longue piste style olympique anneau intérieur-Canada
- 1500m: 1:57.97 (Calgary - Mars 22/06)

Stuart Black (Calgary) (Hommes 30-39)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Canada
- 1500m: 2:08.30 (Calgary - Janvier 14/06)

Andrew Love (N. New York) (Hommes 30-39)
Longue piste départ de groupe anneau intérieur-Nord-américain
- 500m: 37.46 (Salt Lake - Janvier 29/06)


Pour tous les autres records consultez : http://www.speedskating.ca/eng/records/docuHommests/Updatedrecords_May16_2006.xls

Félicitations également à tous les autres patineurs maîtres qui, cette dernière saison, ont réussi à battre des records personnels, de clubs, provinciaux et ainsi que tout autre record officieux.

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

INTÉRÊT GRANDISSANT POUR LE CHAMPIONNAT MONDIAL IMSSC À CALGARY

Selon la réponse des patineurs intéressés à participer au 16ième Championnat mondial maîtres du 23 au 25 février 2007 à Calgary, Brett Arnason estime le nombre suivant de patineurs par province :

Manitoba - 8
Saskatchewan - 7
Alberta - 28
Colombie Britannique - 10
Ontario - 10
Québec - 10
Provinces Maritimes – 10

Ce championnat est pour les patineurs canadiens une occasion unique puisque qu’il retournera en Europe pour 2008, soit à Erfurt en Allemagne. Afin d’aider les organisateurs dans la planification, s.v.p. avisez Brett Arnason (brett@arnasons.ca) si vous avez l’intention d’y participer avant le 27 mai 2006, soit la date de la prochaine réunion de l’IMSSC en Hollande.

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

CAMP D’ENTRAÎNEMENT MAÎTRES À CALGARY – APPART. À PARTAGER

Lianne et Gene Franklin du club Kitchener-Waterloo Sertoma Cobras Speed Skating Club ont envoyé le message suivant:

Nous avons loué un appartement avec 4 chambres à coucher sur le campus de l’Université de Calgary et il reste une chambre libre si quelqu’un est intéressé. L’appartement est disponible durant la semaine du camp d’entraînement maîtres jusqu’au 15 juillet.
Il y a 4 chambres à coucher, 2 salles-de-bain, cuisine et salon. Chaque chambre a un lit simple. Le coût est de $43 la nuit. Nous avons vérifié la disponibilité des hôtels des environs et il ne reste déjà plus de chambre ou le coût est élevé. De plus, il est agréable d’être qu’à quelques pas de l’anneau.
Si vous êtes intéressés, s.v.p. contactez :
Lianne & Gene Franklin
519-725-3999
Courriel : gnl_franklin@sympatico.ca

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

RÉSULTATS DES MAÎTRES DE COLOMBIE-BRITANNIQUE

Ce compte-rendu a été envoyé par Mike Hagen du Club de patinage de vitesse de Burnaby Haida. Quatorze maîtres font partie de ce club, formant probablement le plus grand groupe de patineurs maîtres de la province.

Durant les championnats de Colombie-Britannique qui ont eu lieu le 11 et 12 mars 2006 à Fort St. John, 9 patineurs maîtres y ont participé et plusieurs records provinciaux ont été brisés. Rick Lee de Fort St. John a battu le record du 500m dans la catégorie Maître 2 (40-49 ans) avec un temps de 51.20sec. Gary Link de Vernon a aussi obtenu plusieurs records dans la catégorie Maître 4 (60-69 ans) avec un temps de 54.37sec au 500m, 1:25.07min au 777m et 1:52.40min au 1000m. Curieusement ces nouveaux records sont plus lents que les temps de Gary à Medicine Hat en 2005 - 500m (52.81), 777m (1:23.93) et 1000m (1:48.28).

Tous les résultats sont disponibles en ligne à http://home.cogeco.ca/~mss/BCST%202006%20Masters.xls

Mike mentionne également que lors des championnats longue piste en Colombie-Britannique, Ross Knudson du Club de patinage de vitesse de Mackenzie a obtenu le record du 1000m en départ de groupe sur longue piste dans la catégorie Maître 3 (50-59 ans) avec un temps de 1:34.88min. Cet exploit a été réussi grâce à l’aide des autres patineurs de la catégorie Maître 2 (40-49 ans) Rick Lee (1:32.56), Trevor Nelson (1:32.86) et Lyle Dickenson de Prince George (1:33.39). Ross a également obtenu le record du 500m.

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

CAMPS D’ENTRAÎNEMENT MAÎTRES À L’ANNEAU DE GLACE DE CALGARY ET D’ELLIS EDGE

CAMP MAÎTRE À CALGARY JUILLET 2007
Ce camp est une occasion unique pour les maîtres de tout âge et de différentes habiletés de parfaire leur technique en patinage longue piste dans un cadre inspirant qu’est l’anneau de Calgary « le plus rapide au monde ».

L’an dernier, ce camp avait à l’horaire deux séances de glace par jour- chacune étant précédée d’exercices de réchauffement hors glace à l’intérieur et à l’extérieur. Chaque midi, il y avait aussi une conférence sur différents sujets comme l’équipement, la nutrition, la préparation mentale et l’encadrement.

Le ratio entraîneur/patineurs l’été dernier était d’environ 1 :13, ce qui a permis un excellent suivi par les 3 entraîneurs Neal, Marcin et Andrea. Il y a eu aussi deux patineurs de l’équipe olympique Kevin (Overland) Crockett et Denny Morrison qui ont participé à ce camp comme entraîneurs invités.

Les entraînements sur glace touchaient principalement la technique avec quelques entraînements par intervalles ainsi que beaucoup de temps alloué à patiner librement et à pratiquer la technique fraîchement apprise.

Il y avait une belle ambiance amicale parmi tous les participants provenant de différentes régions du Canada et des États-Unis.

Durant les périodes de réchauffement ou de « cool down », il y avait la possibilité de voir à l’oeuvre les équipes nationales de différents pays s’entraînant sur l’anneau. Plusieurs patineurs maîtres ont aussi eu la chance de revenir avec des autographes de patineurs de l’équipe olympique comme Catriona Lemay-Doan, Cindy Klassen et Jeremy Wotherspoon.

Cet été le camp aura lieu du 10 au 15 juillet. Toutes les informations sont disponibles en ligne à http://www.oval.ucalgary.ca/Camps/Camps2006/masters_ss.pdf

CAMP D’ENTRAÎNEMENT MAITRES D’ELLIS EDGE

Ce camp de courte piste de 4 jours est organisé par Sue Ellis et aura lieu du 21 au 24 août sur la glace olympique à l’aréna A.J. Leblanc à Dieppe, Nouveau-Brunswick.

En plus des 12 heures d’entraînement sur glace et les 16 heures d’encadrement technique hors glace incluant des évaluations vidéo, le dîner, souper, gîte à l’Université de Moncton et différents événements sociaux seront aussi offerts.

Pour plus d’informations, consulter le site web : http://www.ellisedge.com/

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

CHAMPIONNAT ONTARIEN DES MAÎTRES DE COURTE DE PISTE 2006

Les résultats de ce championnat qui a eu lieu les 25 et 26 mars derniers est maintenant affiché sur le site web du club hôte Gloucester Concorde. 26 patineurs de plusieurs catégories d’âge, dont 16 hommes et 10 femmes, ont pris part à cet événement. Tous les patineurs ont patiné par vague jusqu’aux finales dans les courses de 500m, 777m et 1000m ainsi qu’un 1500m en groupe masculin et féminin.

Cameron Boyd de London a très bien performé dans la catégorie Maître 2 (40-49 ans) en terminant premier dans 3 des 4 distances.

Dans la catégorie Maître 3 (50-59 ans), Ken Wetzel de Gloucester a terminé au premier rang et a brisé les records provinciaux dans les 4 distances. Au deuxième rang, Doug Dunn de Niagara-on-the-Lake a aussi abaissé son propre record provincial dans les courses du 777m et 1000m.

John Ambrose de Brockville s’est classé au premier rang dans les Maître 4 (60-69 ans).

Chez les femmes Maître 1 (30-39 ans), Alicia Weiss d’Ottawa a terminé première, gagnant 3 des 4 épreuves dans sa catégorie.

Josee Bertrand de Gloucester fut la plus rapide chez les femmes Maître 2 (40-49) dans les 500m et 777m, terminant au premier rang.

Dans la catégorie Maître 3 (50-59 ans), Sheila McGinn d’Ottawa a terminé au premier rang et a aussi brisé tous les records provinciaux pour chacune des distances.

Tous les résultats sont disponibles en ligne à http://www.gloucesterconcordes.ca/Gloucester%20Concordes-Eng/GloucesterMar25-26_RegionalStreamChampionships.pdf

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

MILWAUKEE 2007 - CALENDRIER - CHAMPIONNATS MONDIAUX

COMPÉTITIONS INTERNATIONALES MAÎTRES DE MILWAUKEE 2007


Cet événement a été annoncé sur le site internet de International Masters Speed Skating Group (IMSSG) et aurait lieu le 17 et 18 février 2007, soit la fin de semaine précédant les 16ièmes championnats mondiaux à Calgary, permettant ainsi aux patineurs internationaux de participer aux deux plus grandes compétitions maîtres sur le continent nord-américains en 2007.

Ces compétitions intenses et amicales ont lieu sur un excellent anneau intérieur de 400m et attireront certainement des patineurs maîtres de tous niveaux. Voici une photo des patineurs ayant participé à l’événement l’an dernier, gracieuseté de Zen and the Art of Speed Skating.





Pour plus de details consultez http://www.imssg.org/05LNIG%20051204%20Latest%20News%20IMSSG%2005-46.htm

CALENDRIER DES COMPÉTITIONS INTERNATIONALES MAÎTRES 2006-2007

Le calendrier préliminaire de la saison 2006-2007 a été affiché sur le site web du comité international maître de patinage de vitesse (IMSSC) : http://www.imssg.org/06INCA_2ProvIntCalendar06-07_06-46.pdf

Pour les patineurs nord-américains désirant planifier des vacances hivernales en Europe, la participation à ces événements constitueront sans doute des souvenirs mémorables de patinage de vitesse.


LES PATINEURS MAÎTRES DE CALGARY SE PRÉPARENT POUR LE 16IÈME CHAMPIONNAT MONDIAL

Tawnya Yard, entraîneure chef de l’Association de patinage de vitesse de Calgary (CSSA) a annoncé que le CSSA planifie d’avoir un groupe important de patineurs de l’Alberta pour le prochain championnat mondial des maîtres à Calgary en 2007. L’entraînement débutera le 1er mai avec des entraînements hors-glace et le CSSA espère attirer plusieurs groupes pour cet événement. Le CSSA planifie également des camps pour les maîtres à l’automne, qui incluront des compétitions les samedis matins, ainsi que de l’entraînement et de l’encadrement supplémentaire.

Pour plus d’informations, contacter contact Tawnya à tmyard@ucalgary.ca ou
Calgary Speed Skating Association
Olympic Oval
2500 University Drive NW
Calgary, AB. T2N 1N4
Tel. 403-220-4417

Texte de Ross Hanham
Traduit de l’anglais par Anika Bédard

CHAMPIONNATS NORD-AMÉRICAIN DE COURTE PISTE 2006

Les performances des patineurs maîtres ont permis de briser des records durant cet événement qui a eu lieu du 24 au 26 mars au McArthur Island Sports Centre à Kamloops en Colombie Britannique.

En plus de se classer premier au cumulatif dans la catégorie Maître 2 (40-49 ans), Blaine Hill d’Edmonton, Alberta a brisé un record nord-américain au 777m avec un temps de 1 :17.97.

Reg van Drecht de Frédéricton, Nouveau- Brunswick a eu une performance semblable dans la catégorie Maître 3 (50-59 ans) en obtenant le record de la Colombie-Britannique au 500m avec un temps de 50.64 secondes.

Dans la catégorie Maître 4 (60-69 ans), Gary Link de la Colombie-Britannique en plus de se classer premier au cumulatif a aussi obtenu le record nord-américain au 777m avec 1 :26.17.

Peter Blokker, aussi de la Colombie-Britannique, s’est emparé de la première place au cumulatif masculin chez les Maître 5 (70-79 ans) et a établi de nouveaux records dans 3 des 4 distances courues – 500m (1:10.22), 777m (1:47.54) et 1000m (2:20.85).

Chez les femmes dans la catégorie Maître 5, Agatha Van Der Starre de la Colombie Britannique s’est classée aussi première obtenant 3 records sur les 4 distances parcourues - 500m (1:18.20), 777m (2:05.51) et 1000m (2:41.67).


Tous les résultats sont disponibles en ligne à http://kamloopslongblades.com/page11.html

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard

CALGARY 2007 - 16iÈME CHAMPIONNAT MONDIAL DE PATINAGE DE VITESSE MAÎTRES

Le comité international maître de patinage de vitesse (IMSSC) a annoncé que le prochain championnat mondial des maîtres aura lieu à l’anneau de glace de Calgary du 23 au 25 février 2007. Jusqu’à 300 compétiteurs seront acceptés pour l'ensemble des catégories d'âge pour les maîtres féminins et masculins. Ces catégories d'âge sont définies par tranches de 5 ans à partir de 30 ans. Tenu depuis plusieurs années, ce championnat de type « allround » attirent des patineurs provenant de 14 pays différents et dont l'âge atteint même 85 ans.

Les inscriptions auront lieu durant l’automne et ce jusqu’à une date limite prévue pour le début décembre 2006. Un total de 91 places seront réservées pour les patineurs canadiens jusqu’à la date limite et par la suite les places restantes seront offertes aux autres pays.

La fin de semaine dernière, j’ai été voir les Championnats mondiaux « allround » à Calgary. Durant ces deux jours, 3 records mondiaux, 22 records nationaux et 81 records personnels ont été battus, confirmant encore une fois que l’anneau de glace à Calgary est l’un des plus rapides au monde. Durant le prochain championnat IMSSC, les patineurs maîtres auront cette même chance de battre aussi leur record personnel.

Les informations complètes seront disponibles en octobre 2006 à http:/www.imssc.org/ et à http:/www.imssg.org/.

Ce championnat à Calgary est pour les patineurs canadiens et américains une occasion unique puisque qu’il retournera en Europe pour 2008, soit à Erfurt en Allemagne. Afin d’aider les organisateurs dans la planification du championnat, s.v.p. avisez Brett Arnasons (brett@arnasons.ca) si vous avez l’intention d’y participer avant le 27 mai 2006, soit la date de la prochaine réunion de l’IMSSC en Hollande.

Texte de Ross Hanham
Traduit de l'anglais par Anika Bédard